Khaleb, Myra Eljundir
La phrase sur la couverture nous accroche au premier regard : "C'est si bon d'être mauvais". Personnellement, j'aimerais bien que le mal triomphe de temps en temps... Et puis, c'est rare dans un roman qu'il n'y ait pas de "Happy Ending", non?
J'ai amorcé ma lecture sur mon heure de lunch, pas trop concentrée à cause du va-et-vient des employés, des messages annoncés à l'Intercom et des autres dîneurs qui discutaient. J'ai du me faire violence pour retourner travailler, après 5 chapitres.
Khaleb, est un jeune homme de 19 ans, trop beau pour être vrai et il a les hormones dans le tapis. Élevé par un père monoparental qui ne sait trop par quel côté le prendre, le jeune homme fait a peu près tous ce qu'il désire. Puis, il commence à réaliser qu'il change, et que ce n'est pas qu'une question d'hormones. Le jeune homme est empathe. C'est à dire qu'il ressent les émotions des gens autour de lui et peut s'en servir comme bon lui semble. Il peut amadouer, manipuler, ridiculiser et même... tuer.
Ce don, qui lui provient de son ascendance Islandaise, le terrifie autant qu'il l'excite. Très vite, il apprendra que son don est plutôt rare et que plusieurs personnes sont prêtes aux pires folies pour le faire disparaître. Commence alors une traque féroce entre ceux qui prétendent vouloir protéger l'humanité, et ce jeune homme qui ne sait plus qui il est.
C'est un roman bourré de suspense, qui saura plaire aux ados comme aux adultes, bien que je ne le recommande pas aux moins de quinze ans en raison de certaines scènes particulièrement violentes. C'est vraiment un roman "de gars", mais qui m'a beaucoup plu quand même. Un livre difficile à mettre sur pause, et dont j'attends la suite avec impatience! (début 2013, selon l'éditeur)